Déjà, lorsqu'il était enfant, on s'émerveillait en disant de lui :
"Ce garçon a le génie de la mécanique !",
Alors qu'il sciait, limait, forgeait et ajustait dans une cabane, située au fond d'un jardin appartenant à son père, qu'il avait transformée en atelier.
Et déjà en 1898, à l'âge de 21 ans, Louis Renault avait mis au point une boite de vitesses très originale.
Et peu après, il construisit de ses mains une voiturette développant 0,75 CV et atteignant 50 km/h !
Ainsi naquit dans un modeste hangar l'entreprise RENAULT FRERES .
Très vite, il fait ses preuves ...
Le 19 octobre 1899, la première voiture Renault remporte la course Paris-Rambouillet.
Puis ce sera Paris-Trouville, Paris-Bordeaux, Paris-Toulouse : les succès s'enchaînent.
En 1901, Paris-Berlin est couvert à 70 km/h de moyenne.
Louis Renault secondé par son frère Marcel s'entoure vite d'ouvriers revendiquant comme lui le culte du travail bien fait hérité du compagnonnage.
En 1902, Marcel est vainqueur de la course Paris-Vienne en 26 heures.
Hélas, un an plus tard, roulant à 130 km/h sur le tracé de la course Paris-Madrid, il manque un virage et perd la vie dans l'accident.
Louis en sera affecté à jamais.
C'est sur ce bolide que Marcel Renault perdit la vie...
Louis, animé d'une frénésie de l'invention, fait enregistrer sans cesse de nouveaux brevets.
En 1908, son usine de Billancourt, qui a remplacé le hangar primitif des débuts, produit déjà 4600 voitures, contre 778 en 1903, et 76 en 1899.
Et elle produira aussi des camions, des moteurs d'aviation et même des chars militaires.
C'est notamment sur un Latecoere à moteur Renault que Jean Mermoz franchira en 1928 la Cordillère des Andes.
Une fin indigne...
Le malheureux Louis Renault fut aussi une victime collatérale de la tragique guerre civile européenne, puisqu'il mourut en prison le 24 octobre 1944, dans des circonstances misérables.
On dit que son dernier mot fut L'usine ! ....
Cette usine à laquelle il avait consacré son formidable génie et sa vie.
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